Fondation

La Jeunesse communiste romande s’est fondée à Genève le samedi 21 mai 2011. L’Assemblée générale a approuvé le modèle d’organisation et les propositions politiques de la coordination sortante. Dans le cadre de la crise du système capitaliste et de ses effets dans l’aggravation de la situation des peuples et des travailleurs dans le monde, la Jeunesse communiste s’est défini des tâches d’organisation et de mobilisation des jeunes étudiants et travailleurs en Suisse romande.

La mobilisation est nécessaire parmi les étudiants pour s’opposer à la marchandisation des études promue par les accords de Bologne, les institutions européennes et les autorités suisses. L’influence croissante des investisseurs privés dans les programmes de l’Université doit être combattue avec la plus grande fermeté pour défendre un service public de qualité et ouvert à tous les jeunes, quelque soit leur origine sociale. La Jeunesse communiste s’oppose à l’augmentation des taxes universitaires et milite pour une participation plus importante des étudiants dans les décisions qui concernent l’Université.

La révolte des peuples arabes et dans les pays sud-européens (Grèce, Espagne) est un signal de la force que représente le peuple lorsqu’il s’unit contre les oppresseurs, les politiciens élitistes et corrompus, éloignés des nécessités de la population, et contre les plans de l’impérialisme. Les peuples se mobilisent pour ne pas payer la crise du capitalisme et pour revendiquer l’égalité, le progrès, la solidarité, le droit au logement, au travail, à la culture, à la santé, à l’éducation. La Jeunesse communiste soutient la mobilisation du peuple espagnol contre le fonctionnement de leur système politique et gouvernemental, qui ignore les nécessités et les revendications populaires.

De plus, le capitalisme, par sa nature même, est incapable de sortir de la crise écologique actuelle. En effet, l’économie de marché est incompatible avec la sauvegarde de l’environnement, comme l’ont montré les récentes catastrophes de Deepwater Horizon et Fukushima, où les entreprises privées BP et TEPCO n’ont pas été capable d’appliquer le principe de précaution à cause de la recherche de bénéfices toujours plus importants.

La recherche de maximisation du profit broie les salariés et les usagers des assurances sociales, met en concurrence les travailleurs, met en danger l’environnement et continuera à le faire. Le retour d’un Etat-providence ou une « moralisation » du capitalisme ne sont ni possibles ni souhaitables car c’est le coeur du système qu’il faut transformer. Le capitalisme, même avec les retouches proposées par la social-démocratie, ne peut répondre aux besoins essentiels des travailleurs. Seul le socialisme peut mettre fin à cet état des choses en construisant une économie qui satisfasse au maximum les besoins matériels et culturels des travailleurs, via la nationalisation des moyens de production et le contrôle direct des travailleurs sur l’économie.

Nous, jeunes communistes, appelons :

  • les jeunes sensibilisés au marxisme et au communisme à rejoindre notre organisation ;
  • les communistes de toutes les générations à soutenir notre action ;
  • les étudiants du degré secondaire et universitaire, les apprentis et les jeunes travailleurs à se mobiliser pour défendre les acquis sociaux et lutter pour un changement de société.

Assemblée générale de la Jeunesse communiste romande
Genève, 21 mai 2011