La Jeunesse communiste est un mouvement politique marxiste et anti-impérialiste qui lutte en faveur de la souveraineté populaire, de l’amitié entre les peuples et des droits des classes populaires.
Le système capitaliste actuel est le règne du pouvoir économique des multinationales et des rivalités impérialistes, en pleine expansion depuis la désintégration du monde socialiste et la marginalisation du mouvement ouvrier. La jeunesse contemporaine est plus vulnérable que jamais face à un monde d’injustices, de destruction de l’environnement et de démantèlement de la protection sociale. Elle tente de se battre à armes inégales contre une politique qui a effacé les références culturelles de la lutte collective et du progrès social ; et qui n’offre des opportunités que pour une poignée de gens malléables et individualistes. Pourtant, les nouvelles générations continuent de se manifester et de s’opposer à l’évolution mondiale actuelle tout en peinant à marcher vers des solutions globales et de transformation.
Depuis la crise économique et financière de 2008, les conséquences négatives du système se font ressentir plus gravement avec la multiplication des guerres, les déplacements de population et l’instrumentalisation des religions, du nationalisme, des confessions, des ethnies visant à diviser les peuples et les travailleurs. Les instruments démocratiques, les droits collectifs et individuels sont constamment mis sous pression pour empêcher la population de remettre en cause les politiques économiques et militaires des Etats capitalistes. Les populations de ces pays rejoignent les populations du tiers-monde, victimes du FMI, de la Banque mondiale, de l’OTAN et ses armées de mercenaires. Le système multilatéral et l’indépendance des pays sont foulés au pied par les néoconservateurs, les néolibéraux, les fascistes et les fanatiques.
La grande majorité du peuple, indépendamment des convictions idéologiques, des confessions religieuses ou du secteur social, a intérêt à rompre avec la mécanique de destruction de la société et se rassembler dans un mouvement pour la solidarité, l’égalité et la paix. Le développement d’une alliance sociale majoritaire, combinée à la construction d’un programme social, populaire et de rupture, sont les ingrédients du changement de société.
Pour construire une société sans exploitation, sans racisme, sans misère, il est nécessaire de développer parmi la jeunesse et la population une conscience sociale et une formation politique orientées vers la lutte contre le capitalisme. Quant à la jeunesse organisée, consciente et populaire, elle doit se constituer comme un acteur politique indépendant pour exiger le droit à une éducation gratuite et de qualité ; à un travail rémunéré dignement ; à des espaces culturels autogérés, accessibles et non marchands ; à l’objection de servir dans l’armée et au choix du service civil sans pénalisations.
La Jeunesse communiste entend contribuer au développement d’une politique de rupture en diffusant une analyse de classe, en élaborant un projet idéologique contemporain et en proposant un programme politique de convergence des forces progressistes.